En noir et blanc, sans dialogues (et les intertitres sont réduits au minimum), Blancanieves est un exercice de style brillant, qui incite à accorder au réalisateur Pablo Berger (auteur, jusqu’ici, d’une aimable comédie, Torremolinos 73) une estime inattendue. D’autant que l’exercice de style laisse peu à peu la place à un authentique mélodrame, paroxystique, servi par des acteurs étonnants.
Synopsis :
Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves". C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…